Cet article a été initialement publié dans le guide IDÉES PRATIQUES #10 : Vacances écolo, mode d'emploi, réalisé par ID L'Info Durable. 

"Il s’agit d’une alternative à un tourisme de masse traditionnel, qui ne valorise ou ne respecte pas toujours son environnement et son patrimoine", affirme l’école supérieure de tourisme de Troyes- Metz. Si le tourisme insolite n’est pour l’heure pas reconnu par les professionnels, ni par le gouvernement français, d’autres pays, comme la Belgique, lui ont cependant donné une définition officielle.

"Un hébergement touristique est considéré comme insolite lorsqu’il présente des caractéristiques contraires à l’usage commun, inattendues et inhabituelles notamment au regard de son architecture, de son usage détourné de sa vocation initiale, de l’originalité de ses activités et prestations, de sa situation géographique unique", selon le Commissariat général du Tourisme de Wallonie

Le développement d’innovations en matière d’hébergements, de transports ou d’activités ces dernières années permet au tourisme dit insolite de s’offrir une place de choix dans un secteur qui se veut plus vert. Largement développé sur le marché du logement, le caractère plus écologique de ce type d’offre va souvent de pair avec son caractère insolite. Il représente une réelle opportunité pour les acteurs touristiques, mais également pour les vacanciers, adeptes de l’écotourisme.

Cette branche se développe en premier lieu autour de l’offre d’hébergements : celle-ci représente aujourd’hui un marché à fort potentiel, note une étude de l’Observatoire de l’Insolite parue en 2019.

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