Vacances utiles : l'alternative du tourisme solidaire
Vacances utiles : l'alternative du tourisme solidaire
[Cet article a été initialement publié dans le guide IDÉES PRATIQUES #10 : Vacances écolo, mode d'emploi, réalisé par ID L'Info Durable.]
Le terme de "tourisme solidaire" semble recouper plusieurs notions telles que l’écovolontariat, le tourisme humanitaire ou encore le tourisme équitable. Selon l’ATES, l’association pour le Tourisme Equitable et Solidaire, ce type de voyages "regroupe les formes de tourisme ‘alternatif’ qui mettent au centre du voyage l’Homme et la rencontre et qui s’inscrivent dans une logique de développement des territoires".
Celui-ci repose donc sur divers piliers qui vont souvent de pair avec le tourisme durable : financement de projets de développement, commerce équitable entre les acteurs locaux et les professionnels du tourisme, réduction de l’empreinte carbone des visiteurs... L’association a créé en 2014 un label "Tourisme équitable " permettant aux voyageurs de s’y retrouver.
L’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT) défend, quant à elle, l’idée d’un tourisme social et solidaire, pour rendre les vacances accessibles à tous. Il s’agit alors de développer l’économie sociale et solidaire autour d’associations et d’acteurs locaux permettant à tous de partir en vacances.
Aussi, l’écovolontariat est une autre forme de tourisme exclusivement tourné vers la protection de la biodiversité. Apparu en 2014 à l’initiative de Cybelle Planète, association d’écologie participative, ce concept permet de partir en France ou à l’étranger pour y mener des actions liées à la protection de la biodiversité ou de l’environnement, le temps d’une mission : observation de la faune et de la flore, soin des animaux...
Si le tourisme humanitaire, qui consiste à partir à l’étranger aider les populations dans le besoin, paraît être une bonne initiative, il faut faire attention aux dérives que suppose ce "volontourisme". Issu de la contraction des termes anglais "Volonteers" et "tourism", le concept est décrié par une partie de l’opinion. Entre la destruction de l’économie locale, l’exploitation d’une main-d'œuvre peu chère ou la folklorisassions de la culture, ce nouveau business n’est pas toujours gage d’un tourisme éthique. Il est donc nécessaire de bien s’informer sur la plateforme, les partenaires et les impacts de la mission avant de s’engager dans ce type de voyage. Dans certaines situations il faut parfois laisser faire les professionnels, formés et expérimentés pour affronter les crises humanitaires.
=> Revenir au sommaire Vacances écolo : mode d'emploi
=> Lire notre Guide du tourisme durable